campagnol des champs
Microtus arvalis

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Feldmaus sitzt zwischen Grashalmen auf dem Erdboden
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Biologie

Ancien animal des steppes, le campagnol des champs habite les zones ouvertes et sèches en formant des colonies (avec des nids communautaires notamment). Les entrées des terriers sont reliées en surface par un réseau de chemins. Pas de monticules (taupinières), la terre est éparpillée de manière lâche aux entrées. En hiver, il vit directement sous la neige. Le campagnol des champs mange principalement des tiges, des feuilles, des racines de plantes, des graines et de l'écorce d'arbre.

Il possède le taux de reproduction le plus élevé de nos petits mammifères : après une période de gestation d'environ 20 jours, 4 à 10 petits naissent ; les femelles peuvent être fécondées à nouveau immédiatement après la mise bas ; ainsi une femelle peut avoir entre 1 à 3 portées durant la saison de reproduction (mars-novembre). Des densités élevées, jusqu'à 2500 animaux / ha, sont possibles. Bien que le campagnol des champs puisse vivre jusqu’à deux ans, la mortalité durant les premiers mois de vie est très élevée ; seule une petite partie de la population survit à l’hiver. Il constitue une proie appréciée des buses, crécerelles, rapaces nocturnes, mustélidés, renards et chats.

Dans les habitats plus humides, le campagnol agreste (Microtus agrestis), étroitement apparenté, remplace le campagnol des champs.

Signes distinctifs

Campagnol à la tête fine et au corps allongé. Fourrure gris-brun clair, face ventrale gris-beige, flancs jaunâtres, queue courte.

Appartient à
Physique

Longueur tête-corps 9-11,5 cm, queue 2,4-4 cm, poids 20-50 g.

Confusions possibles

Campagnol agreste, campagnol fouisseur, campagnol roussâtre

Degré de menace

non menacé

Période d’activité

Actif toute l'année, diurne et nocturne

Habitat

Principalement dans les prairies et pâturages, sites plutôt secs avec une bonne couverture végétale.

Le texte sur la biologie a été repris du livre Stadtfauna avec l'aimable autorisation de la maison d'édition Haupt.

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Mesures de soutien

Une promotion spéciale du campagnol des champs n'est pas nécessaire car l'espèce est très commune. Les campagnols des champs utilisent la végétation dense des talus, des bords de haies, des chemins de campagne et des lisières de forêt pour se disperser. Les campagnols ont une certaine importance écologique en tant que proie pour de nombreux prédateurs (not. petits mustélidés, fouines, renards) et les rapaces (not. chouette effraie, faucon crécerelle et buse variable).

Conflits avec l'homme

Les campagnols sont contrôlés localement (piégeage, gazage) lorsqu'ils causent trop de dommages à la végétation des prairies.

Conseils

Habitant des prés

Le campagnol des champs est un habitant des zones ouvertes et sèches. Dans les zones urbaines, il est plus probable de le trouver dans les zones marginales avec des prairies et des pâturages et une bonne couverture végétale. Il est difficile de voir les campagnols des champs. Le plus simple est de demander à un spécialiste des petits mammifères de votre région et de l'accompagner lors d'une expédition de piégeage.

Traces de campagnol des champs

Dans les prairies fraîchement fauchées, recherchez les entrées des terriers souterrains et les réseaux de chemins en surface. Après la fonte des neiges, les terriers en surface sont généralement clairement visibles. Les brins d'herbe fraîchement rongés et les excréments indiquent la présence de campagnols. Les grandes touffes de dactyle aggloméré (Dactylis glomerata) dans la prairie indiquent l'activité d'alimentation et de creusement de ce campagnol plutôt svelte.

Un indice : le campagnol des champs ne construit pas de monticules à la sortie du système de galeries, ceux-ci proviennent de son parent le campagnol fouisseur ou de la taupe d’Europe.

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